05/02/2021
Les chassées de Claire Genoux - nuit et brouillard


Claire Genoux, "Les Seules", Editions Unes, Nice, 2021, 136 p., 21 E..
14:46 Publié dans Femmes, Histoire, Lettres, Résistance, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (3)
03/02/2021
"Quoi de neuf pussyhat ?" - la vie des autres


09:16 Publié dans Femmes, Images, Résistance, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2021
Philippe Lipcare : propédeutique esthétique pour temps de crise
Philippe Lipcare, "Inframince et hyperlié", art&fiction, Lausanne, janvier 2021, CHF14.90
Qui aime l’art contemporain doit toujours se souvenir du soupir de Winnie dans Oh les beaux jours de Beckett : « Assez les images ». L’auteur dans « Peintre de l’effacement » (repris dans « Le Monde et le Pantalon ») en appelle à ce que Diderot écrivait déjà dans ses Salons : « l'image, dans mon imagination, n'est qu'une ombre passagère ». Afin qu’elle se réduise encore, tout un pan de l’art s’est voulu abstracteur de quintessence en quittant non seulement la figuration mais l’abstraction. L'objectif est de privilégier une sorte de fonte que rejoint aujourd’hui de tout jeunes artistes tels que le Suisse Frédéric Gabioud. L’image ne fonctionne plus comme un piège à regard : elle l’ouvre..
Et le livre de Lipcare enfonce le clou à travers divers exemples. Parfois probants parfois de l'ordre d'un superfétatoire qui nuit au propos de l'auteur. L'essai est pourtant une approche importante d'un art de l'infra-mince, du suspend et de l'introuvable qui définit l’art contemporain (comme parfois le monde) que l'on retrouve chez ceux que l'essayiste (Michael Rampa, Gerhard Richter, Stéphane Zaech, etc). S’agit-il d’éviter le rapport trop étroit de la peinture avec l'émotion ? Pas forcément. Le propos est plus profond. Retirer de l’image dans l’image n’est pas synonyme de disparition des affects mais devient la manière de les solliciter autrement. Défaite l'image la plus forte, c'est l'image de rien, de personne. Seule cette image "idéale" de l'extinction de toute visibilité permet d’atteindre ce que Schopenhauer demandait à l’art : « la suppression et l'anéantissement du monde » .
Jean-Paul Gavard-Perret
12:08 Publié dans Images, Lettres, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (0)