01/05/2021
Les cavités résonnantes de Louisa Clement



09:32 Publié dans Culture, Femmes, Images, Résistance, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2021
Les potentiels narratifs de Lyz Parayzo
Lyz Parayzo, "Porno chic", galerie Espace_L, Genève, jusqu'au 2021.
Le titre de l'exposition est issu du nom d'un livre de contes érotiques de l'écrivain brésilienne Hilda Hilst. Dans l’un de ceux-ci ("Le carnet de roses de Lory Lamby") l'artiste a découvert une atmosphère singulière qu’elle recrée au sein de son exposition où elle génère des pulsations de désir et de violence, d’attraction et d’autodéfense mais selon des narrations très particulières.
L'exposition rassemble des œuvres de différents moments de sa carrière. Dont deux photographies de sa série censurée lors d'une présentation antérieure "Secagem Rápida", une vidéo ("Papai está descansando) créée à partir de ses lectures du livre "Manifeste Contra-sexuel" du philosophe Paul Preciado) et des sculptures en aluminium issues des séries Bixinhas, Móbiles et PopCretinhos selon des détournements des productions du courant néo-concrétiste brésilien (Lygia Clark).
Par ces différentes approches (installation vidéo, sérigraphie, sculpture, photographie), l'artiste renouvelle sa lecture critique des traditions modernistes et ce, dans une vision plus narrative et biographique, les questions de genre et de politiques identitaires. Une telle aventure visuelle est spectaculaire et détourne de toute modernité de façade.
Jean-Paul Gavard-Perret
15:20 Publié dans Culture, Femmes, Genève, Images, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2021
Nan Goldin : femmes entre elles
Les oeuvres de Nan Goldin résonnent comme une suite de portraits de famille. Elle touche toutes les générations et tous les rôles voire les addictions. Si bien qu'un journal intime au fil des ans se transforme en une révélation poétique de la vie des femmes et les fortes relations et secrets qu'elles partagent.
Tout un univers d'âmes et de corps est créé en une succession de scènes intimes, détails, moments d'émotions de calme ou de profondeur. Existe entre la photographe et le sujet une union implicite. S'y découvre la puissance autant des femmes que celle du médium photographique.
Les émotions figées dans les images représentent la mémoire qui ne sera pas perdue. L’histoire continuera. La photographe oeuvre vers un point de vue plus universel par l'attention et la délicatesse du regard. Et ce jusqu'au milieu des terreurs et des limites de la pandémie mondiale. Goldin arrive à un endroit où le temps est cristallisé par la présence, le calme et l’intimité.
Jean-Paul Gavard-Perret
Nan Goldin : Memory Lost, Marian Goodman Gallery, NewYork, du 27 avril au 12 juin 2021.
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