21/01/2021
Attention travaux - Yvan Salomone



16:07 Publié dans Genève, Images, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2021
Renée Levi : sororité en "ée"
Renée Levi, "Aimée", Villa du Parc, Annemasse, du 23 janvier au 2 mai 2021
La Villa du Parc retrouve Renée Levi. Le centre d’art contemporain à Annemasse avait en effet accueilli une proposition de l’artiste installée à Bâle dans l’exposition "Le syndrome de Bonnard" en 2014, dans laquelle elle avait repris une installation murale fluorescente de la collection du MAMCO (Genève). Le tout en sculpture et palissades qui traversaient l’espace domestique de la Villa du Parc. Son nouveau projet "Aimée", débute par une exposition à l’intérieur du centre d’art contemporain et se poursuivra à l’extérieur au printemps avec la réalisation d’un mural sur la façade nord du bâtiment. Vont se découvrir une fois de plus la radicalité picturale et l’acuité de la perception architecturale. Cette exposition est un hommage à la genevoise franco-suisse, qui, dès 1942, à l’âge de 17 ans, a aidé des enfants juifs et des résistant·e·s à passer illégalement la frontière depuis Annemasse pour se réfugier en Suisse.
Elle conçoit donc un projet sur mesure. Il s'appuie sur les variations de lumière naturelle et artificielle du lieu qui éclairent, suivant les heures, les murs et un ensemble de peintures existantes et nouvelles. Dans l’œuvre de Renée Levi, comme le précisait Christian Bernard ancien directeur du MAMCO, "le lieu concret, contingeant, y est tangentiellement mis à contribution". Renée Levi intègre les spécificités de l’espace pour renforcer les conditions de visibilité de son oeuvre. Les toiles exposées seront prolongées et relancées dans des muraux in situ plus ou moins perceptibles.
Parmi celles qui sont exposées, certaines ont été produites pour des situations spécifiques et sont remises en jeu à la Villa du Parc, tandis que d’autres, nouvelles, ont été pensées cette année à l’atelier par Renée Levi, qui met en tension et bouscule la ligne intuitive et fluo au spray qui par reprises et répéttitons en aplats segmentés, épais et géométriques, "contraignant le dessin initial et permettant de nouvelles compositions hybrides et dynamiques". La répétition du motif fait partie du processus pictural, physiquement de l’artiste et le déplacement de son geste premier vers l’abstraction géométrique est inédit et expérimental. Entre la toile et le mur, la compression et l’expansion, la ligne qui se fait lettre ("e") celle-ci devient surface qui subvertit la contrainte par le débordement. Toute une dialectique de jeu et d’introspection de sa peinture se déploie à la Villa du Parc au nom de la sororité.
Jean-Paul Gavard-Perret
10:55 Publié dans Femmes, France, Genève, Images, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2021
Les hantises de l'air de Sylvain Granon



Jean-Paul Gavard-Perret
10:34 Publié dans Culture, Genève, Images, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)