19/06/2022
Martine Warner les "épiques-dermiques"

Pour elles toutefois le péché de la chair n’est qu’une pieuse fadaise. Elles en font leurs quatre-heures, leurs cinq à sept, leurs vêpres et se donnent du plaisir sans pour autant que l'artiste sous des voiles ajourés aux alchimies piquantes soumette leurs cartes du tendre.
Des processions s’ensuivent dans les vallées de l’onirisme ou du fantasme.

Au besoin Martine Warner s’amuse avec toutes sortes de fétiches qui rendent les voyeurs, maigres comme des clous, marteaux. Mais chez l’artiste le corps féminin est fièrement dressé et libre là où tout reste dentelé, élastique. Et ce, dans la bonne humeur et le sourire. Les âmes - quand elles sont visibles - se crachent comme un noyau de cerise.
Jean-Paul Gavard-Perret
12:07 Publié dans Femmes, Images | Lien permanent | Commentaires (0)
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