20/05/2017
Michaële-Andréa Schatt : carapaces-ciel et dessous-terre
Pour sa nouvelle installation, Michaële-Andréa Schatt, présente un autre aspect de sa création : des céramiques noires et blanches (coiffes, oiseaux et fragments de corps). La pleine pesanteur de la terre cuite crée l’épaisseur vivante et ludique de ressauts où s’affrontent la métaphysique de l’envol et la physique des corps.
Aux flancs blancs des œuvres s’ajoutent des plaies noirs. Pour autant l’artiste joue avec les situations qu’elle scénarise avec ça et là des taches ironiques de rouge sang. Livrée aux pigments et à la terre chaque pièce devient une carapace-ciel et un dessous-terre. L’énergie de chaque œuvre garde la tension du feu souterrain et la mémoire de l’enfermement. Tout se tient et se retient dans les courbes et leurs noyaux de lumière où brûle encore le désir de noces qui débordent de chaque œuvre : l’âme et le corps y vont et viennent avec humour.
Jean-Paul Gavard-Perret
Michaële-Andréa Schatt, « Masques et mascarades », Galerie Isabelle Gounod, Paris, du 20 mai au 17 juin 2017
20:40 Publié dans Femmes, Images, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Très sympathique analyse GPGP
Il y a ici une poésie qui touche.
Bravo.
Écrit par : Carreira | 20/05/2017
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